mercredi 18 février 2009

Soixante ans d'existence et quarante-deux ans d'un travail continu, d'un bonheur incessant, m'auront précisément appris que le bonheur, notre bonheur, dépendait à la fois du choix de notre femme et du choix de notre carrière. Toute erreur au départ sur l'un de ces deux points peut être fatale d'autant plus qu'ils sont liés, si tu veux bien m'en croire.L'amour sans le travail à la fin nous obsède et le travail, lui, nous dévore, sans l'amour.Tandis que l'un et l'autre, ils nous sont un refuge, ils nous sont une joie renouvelée sans cesse et nourrie l'un par l'autre l'un donnant l'appétit de l'autre ou nous aidant à supporter les misères que nous fait l'autre.

Aucun commentaire: