Sortie : 6 septembre 1950 aux cinémas Marignan et Marivaux à Paris.
Durée : 95 minutes.
Synopsis : “Il était une fois un petit village qui vivotait modestement, loin des grandes routes...” Nous sommes à Cantenac, une localité imaginaire en proie à de mesquines querelles de clocher, où tout le monde en veut à tout le monde. Il y a là, entre autres, le maire et le curé, qui sont frères jumeaux et ennemis jurés ; une mercière qui cherche en vain un époux pour sa fille, la belle Virginie ; l'opulente tenancière du café, flanquée d'un mari et d'un amant, aussi jaloux l'un que l'autre; un poivrot, qu'on n'a jamais vu boire mais qui paraît toujours saoul ; l'idiot du village, moins bête qu'il n'en a l'air; une famille de paysans âpres au gain ; et deux patriarches respectables: un vieillard de 128 ans, qui ne se résigne pas à mourir, et un baron septuagénaire, descendant d'une noble lignée, aujourd'hui ruiné mais qui porte encore beau : il se paie même le luxe de se faire servir par un couple de domestiques, lesquels sont en fait devenus ses patrons, et dont il est le locataire ! Se sentant près de sa fin, et dégoûté de la vie, le baron songe au suicide. Le centenaire l'en dissuade en lui révélant l'existence d'un trésor, dont il est dépositaire, ayant appartenu autrefois au Sire de Cantenac, un lointain ancêtre du baron. Celui-ci le récupère, mais au lieu de l'employer à son usage personnel, choisit d'en faire profiter la communauté. Dès lors, Cantenac devient un paradis, où chacun oublie ses querelles et retrouve la joie de vivre. Dans son château reconstruit, le baron accueille le village au grand complet pour une fête costumée, où l'on chante et l'on danse. Lui-même reprend goût à la vie et au travail manuel en endossant une défroque de maître verrier, conformément au métier de son ancêtre.
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