jeudi 25 décembre 2008

Assassins et voleurs (1957)

■ (n'apparaît pas comme acteur)

Sortie : 8 février 1957 aux cinémas Paramount, George V, Lutétia, Palais Rochechouart, Sélect et Folies à Paris.

Durée: 80 minutes.

Synopsis : Apparemment peu fait pour se rencontrer, deux hommes se trouvent face à face. Albert Le Cagneux est cambrioleur et le château qu'il visite appartient à Philippe Dartois. Celui-ci ne semble pas ému par celui-là et, flegmatique, malicieux et bavard, il explique à Albert déconcerté qu'il est le bienvenu. Il cherchait le moyen d'en finir avec une vie qui lui pèse. Albert arrive à point, il sera l'instrument du destin.

Philippe alors raconte sa vie à son interlocuteur et dévoile les secrets d'une existence tumultueuse. Autrefois, le séduisant châtelain fut surpris chez sa maîtresse par le mari jaloux. Coups de revolver : la jeune femme fut tuée mais Philippe, à son tour, supprima l'époux bafoué et laissa condamner à sa place un témoin innocent. Il traîne depuis ce remord, bien qu'un accident de voiture l'ait empêché d'intervenir au procès. Or, durant le temps où il était inconscient, une nouvelle vie s'était ouverte à lui : un voleur payait pour lui, pourquoi par un juste retour ne deviendrait-il pas, lui aussi, voleur ? Il le devint. Philippe narre avec une grande complaisance quelques-uns de ses vols où il combina virtuosité et ingéniosité. Toutefois, son anxiété est grande car il a appris, le jour même, que sa victime vient de sortir de prison. Celui-ci ne doit penser qu'à se venger. C'est pourquoi Philippe Dartois, plein d'angoisse, ne songe plus qu'à mourir. Albert lui révèle alors que c'est lui l'homme redoutable. Puisque Philippe veut mourir, Albert se fera un plaisir de l'abattre, après que sa future victime ait rédigé rapidement un testament en sa faveur. Ce qui est fait. Philippe explique une dernière fois la façon de faire croire à un suicide et, ce faisant, il tire sur Le Cagneux. Dartois, assassin et voleur, n'a plus qu'à déchirer le testament tout en déclarant : « Cet homme-là m'aurait emmerdé toute ma vie ! ».

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