Niao : Ne crois-tu pas qu'un jour les femmes seront libres ?
Tchong-Li : Le monde ira bien mal alors !
Niao : Les femmes ne sont pas heureuses.
Tchong-Li : Ce n'est pas ce qu'il faut dire. Il faut dire que les femmes sont malheureuses parce qu'elles croient qu'elles pourraient être heureuses.
Niao : Elles ne le peuvent pas ?
Tchong-Li : Non. Heureusement pour elles. Nous cesserions de les aimer si elles pouvaient être heureuses. Et ce qui les sauve c'est qu'il n'est rien qui soit plus triste au monde que le visage d'une femme qui ne sait pas qu'on la regarde.
Niao : Mais alors tu n'aimes pas les femmes ?
Tchong-Li : Non, en vérité, je ne les aime pas puisque j'en ai le moins possible, c'est-à-dire une seule.
Niao : Mais, celle-là ?
Tchong-Li : Celle-là ?... Celle-là, je l'aime... et je la désire comme si elle était la femme d'un autre !
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